carte d'aménagement rajeunissement ONF

– un coût d’investissement important au moment de la coupe et de la replantation, qui peut pousser à couper le bois lorsque la partie des arbres n’ayant pas encore atteint la maturité optimale est encore significative,
– une perturbation anormale et brutale de l’écosystème forestier et notamment un impact négatif sur les nutriments et le puits de carbone stocké dans le sol (jusqu’à 30 %) et la partie aérienne de l’écosystème forestiers,
– par le choc climatique induit,  le risque d’une mauvaise régénération des essences précieuses, ce qui justifie une régénération artificielle coûteuse et générant elle-même d’autres risques,  liés à la perte de diversité génétique et à l’absence de sélection naturelle des plants introduits et des risques sanitaires, alors que même le chêne peut se régénérer dans une forêt gérée sans coupe rase ,
– la compaction, et parfois l’érosion des sols, ce qui est défavorable à une bonne régénération naturelle et au bon ancrage des arbres plantés  – une modification brutale des mécanismes de ruissellement et du cycle de l’eau,
– une dégradation des sols par le passage d’engins lourds ,
– un impact sur les amphibiens, dont les salamandres,
– une dégradation du paysage,
– la diffusion d’espèces invasives, d’autant plus que la trouée dans la canopée est vaste ou mise en connexion avec d’autres.